Lors de la rencontre le mardi 15 novembre 2022 avec Mr De Monicault, président et co-fondateur (avec M. Bles) de l’« association Vazalala », il nous a expliqué qu’en 2010/2011 il avait fait un voyage à Nosy Mitsio. La population de l’île l’a alors accueilli comme si c’était quelqu’un de leur famille. Il s’est rendu compte que la population ne savait pas écrire, ni lire. Les adultes étaient donc analphabètes. Cela l’a bouleversé et lui a donné envie d’aider ces villageois à avoir accès à l’instruction. C’est pour cela qu’il a créé l’« association Vazalala ».
Ensuite, il nous a parlé des projets mis en place à Nosy Mitsio.
– Il y a d’abord les projets scolaires : création de plusieurs écoles sur l’archipel et d’un collège (à Ratampenjika).
– Il y aussi des projets liés aux besoins vitaux et à l’agriculture : installation de plusieurs puits dans les différents villages (en partenariat avec l’association italienne H4O) et création de potagers.
– Il y a enfin les projets sanitaires : ouverture d’une pharmacie et d’un dispensaire (bâtiment médical) en lien avec une association de médecins de Montpellier (Méd’Oc’Solidaires)..
Les projets à venir sont une cantine car les enfants qui sont dans les petits villages marchent 4 heures par jour pour se rendre à l’école, ils transportent une marmite et du bois pour faire chauffer leur nourriture le midi. Cette situation est très compliquée.
Toutes ces réalisations sont possibles grâce au Club Malagasy du collège Piobetta, en particulier lors de la Course Contre la Faim qui rapporte chaque année de quoi financer ces projets. Grâce à votre participation (30 minutes de course par élève), vous changez la vie de personnes dans le besoin. Un petit effort de votre part peut les aider pour toute une année ! On compte sur vous cette année aussi !
Enfin, nous terminons par nos témoignages à l’issue de cette rencontre :
« Cette rencontre nous a permis de nous rendre compte de la pauvreté de cette population, du fait qu’on n’ait pas les mêmes richesses : ils n’ont pas beaucoup d’argent pour vivre, ils doivent se nourrir eux-mêmes : pêcher, cultiver, … mais ils accueillent avec plaisir les étrangers et vivent sur une île magnifique » (Sofian).
« Nous avons été impressionnés de voir comment ils se débrouillent pour vivre » (Timaël).
« Mais nous trouvons décevant qu’il n’y ait pas plus de monde au sein du Club Malagasy car c’est dommage que tout le monde ne se rende pas compte qu’ici nous avons de la chance par rapport aux Malgaches et qu’on peut tous aider ». (Zoé)
« on a appris de nouvelles choses sur Madagascar et le voyage fait avec les élèves. On trouve très beau cet engagement pour le village » (Joséphine).
« Nous ne savions pas que les élèves devaient faire autant de route à pied et transporter leur nourriture avec une marmite pour aller à l’école « (Ninon).